Détail du compte rendu
| Date : |
11/2/2010 |
| Lieu : |
Aviernoz. Haute-Savoie. |
| Activité : |
Traversée La Merveilleuse-Vertige |
Description :
Participants : Greg-Eric-Boulon-Joseph-françois-Jean Pierre-Thierry.
Vu l’expérience de la veille, nous décidons de partir tôt pour pouvoir sortir par la grotte Vertige quand il fait encore jour. C’est donc vers 08h00 que nous partons pour le châlet de l’Englette, toujours le même lieu de départ pour toutes nos sorties spéléos lors de cet expé.
Une fois préparée, nous étions très loin de nous imaginer que nous allions passer près de 03h00 à chercher l’entrée de la Merveilleuse et oui…un épais brouillard à couper au couteau nous attendais au sommet du col : visibilité 10m. Nous avons fouillé tous les recoins de ce lapiaz de long en large, par le haut, par le bas….bref cela en devenait désespérant….j’ai bien failli renoncer.
Et puis au détour d’un retour, d’un redétour…..boum Thierry crie « ca y est, je l’ai »…waouuhhh
Une doline de 15 mètres de largeur et profonde de 20, bon dieu cela ne se loupe pas comme cela, et pourtant, si. C’est avec empressement que nous nous enfonçons dans le sol, d’abord nos deux jeunes, Joseph et François qui prennent la tête et ensuite, nous Thierry, Boulon, moi, Eric et Jean-Pierre.
Une fois descendue, c’est une belle étroiture qui nous attend, chargé de kits, c’est moins drôle, pour moi c’est jamais drôle. J’y vais….poufff….un boulevard, c’est pas vrai ;-))
Eric me suit, je me retourne pour prendre son kit, car je sais qu’il n’est pas à l’aise dedans non plus, il avance, je le préviens qu’à la sortie, il y a une petite désescalade d’1m50 et boum….c’est l’incident, il glisse, perd pied et se foule le pied….Mdr….quelle connerie…
C’est pas cela qui va l’arrêter, c’est un spéléo du SCSC non de non ….et hop il emboîte le pas, « on n’a pas fait tout ce chemin pour rien ! »
Une enfilade de puits parfois grands, parfois étroits et certains majestueux nous amène à la côte -250m. On prend pied dans la salle des Arlequins, chaotique et argileuse, ensuite on continue dans la galerie du Délire et arrivé au bout de 100m au bord de la rivière du Burnant. On ne suit malheureusement pas ce bel actif pour mieux prendre un conduit fossile et argileux qui se révèlera monotone. En effet les quantités de boue que nous rencontrons sont de taille, équivalent au réseau touristique d’Eprave en Belgique.
La progression reste évidente et après une série de ressauts on prend pied dans la vaste Galerie des Cyclopes qui « brille » autant par l’importance de son diamètre que par celle de son remplissage argileux…. ;-))) bref de la boue, des tonnes et des tonnes de boue.
On arrive ainsi tant bien que mal au sommet du puits de la jonction (R9) qui nous livre le réseau du Vertige. On parcourt encore 150m de galeries, où l’itinéraire sera choisi en fonction des courants d’air et des rares traces des prédécesseurs qui se sont peut être perdus … Un balisage discret est en place, à l’aide de scothlight en forme de flèches.
On se retrouve dans la grotte Vertige, exutoire du trop-plein de crue de la rivière du Bunant, percée de ses quatre orifices ; la vue sur la vallée d’Usillon est superbe.
Comme sa consœur la Diau, cette traversée s’ouvre sur le plateau du Parmelan, donnant accès à une rivière de faible profondeur, elle offre une belle balade dans les entrailles du massif et une sortie « vertigineuse » en pleine falaise du Bunant.
Pour notre ami Eric : le bilan : il a tenu bon toute la traversée sur son entorse au pied. Le soir son pied était tout bleu. Le lendemain matin, il ne savait plus poser le pied et est resté HS le restant du séjour…. Dommage et pas de chance.
TPST : 7h.
Greg.
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