Détail du compte rendu
| Date : |
4/19/2011 |
| Lieu : |
Longuiers. Hérault. |
| Activité : |
Puech Nègre. |
Description :
Participants :Nathan - Morgane - johan - Thierry - Boulon -Rémy - Greg + SCOF : Zebarbare + 2 participants.
Rendez-vous était pris à l’entrée de Puech Nègre avec trois spéléos Français. Ils avaient équipé le début des puits la veille et comptaient sur nous pour ouvrir la voie vers le collecteur du réseau.
Nous étions partis avec deux voitures : Nathan, Morgane, moi et Yohan dans sa voiture, Boulon, Greg et Capsule dans la voiture conduite par Jupiler, qui s’est offert comme taxi (il faut savoir gérer les véhicules dans une expé familiale).
A proximité du trou, on trouve la voiture des français. Alors bien naturellement on se gare et on cherche… on cherche… on cherche…Quand passent des autochtones qui nous disent qu’on est bien les premiers à se garer à 1 km du trou! Il suffit de lever la barrière et en voiture jusqu’à l’entrée ! J’y vais à pied puisque je me suis déjà équipé. Pendant que les autres se changent, je pique-nique avec les français. Il est déjà 11h40.
Boulon entre le premier et Greg lui emboîte le pas (si on peut dire, car on est tout de suite mis au courant : c’est une grotte à la belge…). Nous suivons avec les kits de cordes pour leur permettre d’équiper. Les français nous suivront dans une bonne demi-heure.
Tout se passe bien jusqu’à ce que l’on aille tous se coincer dans les plafonds du méandre. C’est vraiment trop étroit, ce n’est sûrement pas par ici ! On cherche un passage vers le fond du méandre. Tout le monde suit, sauf les français qui nous avaient rattrapés. Barbar (l'un d'entre eux) ne passe pas, il coince un peu !
Comme il reste des puits à équiper, je fais passer mon kit de cordes et je pars à la recherche d’un itinéraire de délestage « Bisons Coincés ». Je remonte le méandre et viens rechercher les trois compères par l’arrière. C’est là le bon chemin, il n’y a plus qu’à trottiner jusqu’à la tête du puits équipé par Boulon.
Hélas ! Un petit étranglement du méandre se révèle une difficulté insurmontable pour Barbar. Il a beau se plier et pousser dans tous les sens, il ne passe pas. Devant, ça s’impatiente : ils veulent savoir si on abandonne. Après 5 ou 6 essais, Barbar jette l’éponge et je cours (à l’égyptienne) prévenir les autres.
Boulon a déjà retiré sa corde tandis que Yohan, Morgane et Nathan ont remonté le premier puits. Lorsque soudain surgit à mes côtés l’heureux homme enfin décoincé !!! (il a dû forcer un peu, dit-il, mais il promet qu’il va faire régime). J’admire la prouesse. Car j’ai pu voir de mes yeux ses efforts surhumains pour tenter d’écarter de quelques millimètres (voire centimètres) les parois du méandre pour y insinuer son énorme carcasse.
Maintenant qu’il est passé, je trouve dommage et surtout injuste de lui dire : « Trop tard, t’as plus qu’à faire demi-tour ! ».Alors je me joins à lui pour implorer les autres à continuer. Nathan et Morgane ont trop froid et veulent remonter, Yohan va les accompagner. C’est vrai qu’à s’agiter ainsi nous n’avons pas vu le temps passer et il est déjà trois heures). Boulon et Greg se laissent convaincre. Capsule est comme moi….nous n’en avons pas encore assez, il nous faut notre dose. On continue donc à 7 vers le fond.
Rapidement le collecteur est atteint et on explore l’amont. C’est large comparé à ce que l’on s’est tapé jusqu’ici mais après quelques dizaines de mètres il faut franchir un éboulis et personne n’a l’air d’en avoir envie. On repart donc vers l’aval tandis que les 3 français entament la remontée. Il y a beaucoup plus de chemins différents dans cette direction, mais par chance, instinct nous arrivons facilement dans une galerie où l’on peut voir des îlots tout blancs avec quelques fistuleuses. Greg ne se sent plus et mitraille de l’APN tout ce qui lui passe devant le nez. Après avoir fait le plein de blancheur, on s’attelle à la remontée. On retrouve nos 3 français de l’autre côté du méandre. Barbar est passé comme une lettre à la poste (on va lui présenter la boite aux lettres du Bernard !). Ils vont fermer la marche et déséquiper les derniers puits. Capsule sort en premier pour téléphoner à son père (Hep, Taxi !). Je me bats avec un P… de kit corde en plus de mon kit bouffe (heureusement vide et léger celui-là).
Dehors on retrouve nos trois jeunes compagnons qui rentrent tout juste du Mac Donald de Millau. Le temps de me changer et le soir tombe tandis que Greg et Boulon sortent à leur tour. La première voiture peut partir…
A part quelques GROS raclements de bas de caisse dans le chemin de terre, le retour vers le gîte se fait sans problèmes (1H30 de route quand même). A voir la tête de Greg à son arrivée on devine que le retour dans l’autre véhicule fut assez « éprouvant » !
PS : Personne ne verra jamais les (surement jolies) photos du fond, car une mauvaise manipulation de l’APN deux jours plus tard va priver à tout jamais Greg de sa récompense. Il ne faut accuser personne et il faut faire des sauvegardes dès que possible…
Thierry
TPST : 9h.
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