Détail du compte rendu
Date : |
11/2/2011 |
Lieu : |
Choranche. Vercors. |
Activité : |
Le Gournier. |
Description :
Participants : Greg-Ben-Morgane-Porcu-Nathan-Pierre Etienne-Claudine-Doris-Thierry-Boulon-Pascal-olivier R.
Les mots sont usés pour décrire l’ambiance du Gournier. C’est vraiment magnifique, probablement la plus belle rivière des Alpes. Tout fait du Gournier un mythe : l’histoire, la beauté des paysages, la longueur de l’explo, le rêve de l’entrée supérieure, le côté sportif, ludique et dangereux de la rivière. Bref, c’est la TOTALE.
La cavité débute par un superbe lac de 40m que nous avons traversé en canot. Au bout du lac, les premières échelles en place permettent à Boulon d’équiper une vire, qui nous donne l’accès au réseau fossile.
La galerie est imposante, elle débute par une belle série de gours et par deux lacs temporaires qui se mettent en charge lors des hautes eaux. Puis le réseau devient chaotique et entrecoupé de salles concrétionnées : Salle des Fontaines, salle de la Cascade Rouge… La progression est vraiment facile, pas étonnant que de nombreux guidages s’effectuent ici, mais malgré tout plusieurs de l’équipe peinent, ceci est du à la progression avec leur néoprène. On entend la rivière sur la droite à 850m de l’entrée, il s’agit du « premier accès », 300m plus loin nous arrivons à la Salle à Manger qui sur la gauche nous dévoile le deuxième accès à la rivière.
Au dessus de la Salle à Manger, nous décidons de faire une pause et de se restaurer, et ce n’est pas du luxe, quelques spéléos, sont quasiment dans le rouge. En effet progressé avec la néoprène quand il n’y a pas d’eau et bien certains n’apprécient guère. Au vu de la lenteur de la progression, je savais déjà, que nous n’irions pas au-delà du siphon 1 et je regrettais amèrement de ne pas avoir pris mon appareil photo et mes flashs….partie remise.
Une fois restauré, nous descendons Boulon et moi pour trouver le passage clé, vers la rivière, quand tout à coup, nous sommes rappelés en urgence, car Pierre–Etienne étourdis vient de partir en avant, et à percuter une pierre sur son thorax. Petit problème de respiration, probablement un hématome sur sa cage thoracique, mais bon le Gournier aura eu raison de lui. Il continue quelques centaines de mètres, juste de quoi mettre les pieds dans l’eau et fait demi-tour en compagnie de Nathan et de Claudine, pour rejoindre Pascal à la Salle à Manger qui dormait, et se réveilla, au passage de nos amis.
C’est donc à 8 que nous continuons notre progression pour rejoindre le cours d’eau souterrain qui draine soit une grande diaclase accidentée par de nombreux bassins (équipés de fils clairs), soit des salles ébouleuses. La rivière est vraiment magnifique, c’est un véritable canyon souterrain, parfois, il faut nager, escalader, en opposition, les cascades sont magiques, l’eau tourbillonne et prend de la vitesse.
Nous arrivons à la cascade de 12m impressionnante, elle est infranchissable en période de crue. Après 100m de parcours la galerie débouche sous les Douches à la base de la Salle Chevalier (+145m), clef de l’accès au réseau. Ce sera avec de l’amertume dans le cœur notre terminus pour cette sortie. C’est promis je reviendrai pour deux choses, une séance photo et faire le fond, il le faut.
Greg
TP : 9h.
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