Détail du compte rendu
| Date : |
2/23/2012 |
| Lieu : |
Jemelle. |
| Activité : |
Puits aux Lampes. |
Description :
Participants : Greg-Porcu-Ben-Michel-Morgane-Fabien.
Historique :
C'est en mars 1953 qu'André Gilson, Séraphin et Henri Lecomte, Jean Brasseur et Richard Radelet, membres jemellois de la Société Spéléologique de Namur pénètrent le Puits aux Lampes dont l'orifice d'accès avait été ouvert à flanc de carrière sur le plateau du Gerny à Jemelle.
Après deux descentes, les explorateurs sont arrêtés sur un palier à environ 15 mètres de profondeur. Ils ont bien tenté une descente dans le grand vide qui s'ouvre sous eux, mais ils ne disposent pas d'assez de matériel pour atteindre le fond du gouffre…
Quelques semaines plus tard, c'est un véritable camp qui s'installe durant un week-end aux alentours de l'entrée. Descendant à l'échelle, les spéléos atteignent le fond de la grande salle le 12 avril 1953. Là, ils s'arrêtent au bord d'un lac…
Un nouveau week-end, les 23 et 24 mai, est alors programmé pour continuer l'exploration et franchir éventuellement ce lac en canot.
Les Ets Lhoist encouragent ces explorations car ils sont intéressés de connaître les dessous de leur carrière et de disposer de la topo du gouffre.
Le puits découvert est évalué alors à 54 ou 55 mètres, véritable record pour la Belgique !
Le récit de ces premières explorations constitue une véritable page d'anthologie…
Les 29 et 30 mai 1953, une nouvelle salle est découverte et baptisée salle Secrétin, du nom de son inventeur. Elle se situe à environ 20 mètres de la grande salle, du côté nord-est.
Cependant les travaux de la carrière continuent, gênés par la présence du gouffre.
Contrairement à ce que craignaient les spéléos, la cavité ne fut pas détruite, mais ce qui lui arriva fut tout aussi frustrant : l'orifice fut simplement rebouché à l'occasion d'un nivellement du sol vers 1963.
Quelques années plus tard, une poignée de spéléologues namurois et jemellois entreprit d'en rouvrir l'accès, guidée par ceux qui connaissaient l'emplacement de l'entrée.
Ce fut fait en 1969 après quelques mètres de désobstruction verticale.
C'est ainsi que le Puits aux Lampes vit sa profondeur accrue de quelques mètres.
Par la suite, le Spéléo-Club du Gerny en aménagea l'entrée, telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Compte rendu :
En ce jeudi 23 février 2012, nous avons décidé de nous rendre au Puits aux lampes à Jemelle.
Certains du club n’ont pas encore eu la chance de faire cette magnifique verticale et étant donné que la sortie est relativement courte, nous envisageons d’y aller et de manger dans le fond de la grotte.
Nous voilà donc équipés après s’être garés sur le parking et notre première étape est d’ouvrir la trappe afin d’accéder au trou.
Une fois la chose faite (1/4h de perdu), Greg passe devant afin d’équiper la cavité.
Celui-ci enchaîne les puits suivi de Morgane et Michel ; je passe ensuite en faisant attention avec mon kit car en effet j’ai l’équivalent de 18 œufs dans celui-ci et il serait dommage que l’omelette soit faite dans le kit plutôt que dans une poêle.
Fabien, notre pompier me suit et Porcu ferme la marche dans un premier temps.
En effet, Greg entame le dernier puits, le plus grand avec le fractio en plein milieu et équipe celui-ci tant bien que mal. Il se rend compte que le fractio ne sera pas facile à passer et de plus il est pratiquement impossible de faire sa double clé pour pouvoir entamer la descente. Morgane passe celui-ci sans problème mais Greg par précaution et surtout parce qu’il n’a aucune confiance en nous et peut être également pour Fabien voudrait que l’équipement soit refait.
Il demande alors au maître en équipement, Porcu, de rectifier ses erreurs afin que l’on passe tous facilement et en sécurité. Celui-ci se retrouve dès lors en 3ème place en laissant au passage son kit pesant une tonne à Fabien.
Je me retrouve donc à gérer mes œufs et Fabien qui comprend bien vite qu’à partir du mois d’octobre, je serai son mentor en terme d’équipement car notre président commence à se faire vieux .
Porcu ayant résolu le problème, nous nous retrouvons alors tous ensemble dans la grande salle.
Pendant ma descente, je m’étais alors retrouvé en dernier, quelques photos de la grande salle ont été faites en pose B par Greg et sa troupe.
Nous pouvons dès lors commencer à préparer l’omelette et à prendre l’apéro. (ouf tout est arrivé entier en bas).
Celle-ci se compose de 3 œufs par personne sauf pour le président (4), des morceaux de jambon et de magnifiques champignons dont seul Greg a le secret dans la préparation.
Nous mangeons et buvons jusqu’à plus faim et soif tout en discutant, ambiance super sympa. Nous avons même la chance de goûter un millésime apporté par notre Porcu national et payé de ces deniers.
Une fois le repas fini et la grotte rangée, nous décidons de remonter directement car plus personne n’a le courage de visiter une petite salle annexe de la grande.
Greg prend la tête suivi de Michel qui nous disent bien vite que l’odeur de l’omelette est insupportable à la montée.
Je passe en 3ème position afin que nous fassions encore quelques photos dans le grand puits sur la corde à l’aide des flashs.
Celles-ci faites, je m’excite juste un petit peu pour passer le fractio et c’est ensuite au tour de Fabien. Celui-ci gère sa montée comme un chef mais ressort de la grotte complètement épuisé et en se disant qu’il n’est pas fait pour cela mais nous le rassurons bien vite en lui disant qu’il a fait une chose exceptionnelle pour quelqu’un qui ne fait pas de spéléo depuis longtemps.
Morgane arrive peu à près Fabien et Porcu qui déséquipait nous rejoint sur le parking par la suite.
Nous sommes tous super contents et fiers de ce que nous avons fait mais nous sommes quand même un peu épuisés. Ambiance super sympa et conviviale.
A refaire, surtout la bouffe.
Ben
TPST : 5h.
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