Détail du compte rendu
| Date : |
8/7/2012 |
| Lieu : |
Saint-Étienne-d'Albagnan. Hérault |
| Activité : |
Les Ecossaises. |
Description :
Participants : Greg-Michel-Scott-Vanessa-Martin + nos guides : Gérard et Dominique.
En ce jour est prévue la visite des Ecossaises, spéléo exceptionnelle où nous seront guidés par le spéléo club de Bézier.
Etant donné que nous allons faire coup sur coup deux spéléos dans la région nous emportons le matos de camping ainsi que la nourriture et les boissons nécessaires à notre survie ces deux jours.
Notre équipe est composée de Greg, moi et 3 jeunes spéléos qui sont Martin, Vanessa et Scott, tous trois absolument autonomes.
Le rendez-vous est donné à 9 heures du matin pile dans un petit village du coin dont j’ai oublié le nom.
Gérard et Dominique sont déjà là en train de nous attendre, nous faisons les présentations et nous enchainons de petites routes jusqu’à une clairière qui sera notre parking d’équipement.
Nos guides bien sympathiques, nous expliquent qu’à eux deux ils sont les noyaux fort du club de Bézier, découvreurs et guides exclusifs. Pour les remercier nous leur offrons quelques packs de nos sympathiques bières très spéciales belges.
Ils nous montrent la topo réalisée par des spéléo Allemands, une topo d’une qualité impressionnante en format style A1 et en couleur, j’ai rarement vu d’aussi belles topos.
Nous nous équipons et nous mettons en route vers la cavité. Nos guides nous apprennent alors l’origine du nom de la cavité ; celle-ci étant située à proximité d’une maison d’hôte jadis la propriété d’une famille anglaise, elle était fréquemment louée par des familles anglophones. Et il se fait que pendant les travaux de prospection, deux petites filles étaient présentes tout au long de la journée pendant que l’équipe travaillait, celles-ci étaient Ecossaises…
Quelques centaines de mètres avant d’arriver à la cavité, il y a aussi une autre grotte, au porche assez impressionnant ; nous n’aurons malheureusement pas assez de temps pour y pénétrer.
La grille des écossaises est bleue et ornée de chauve-souris noire (très chouette). L’accès, un peu comme Malaval est constitué d’une échelle métallique et d’une corde pour descendre en auto-assurance.
L’intérieur de la grotte est fortement concrétionné et extrêmement bien préservée, les balisages sont clairement respectés et on voit bien que cette cavité est peu visitée. Il y fait très chaud, mais il semblerait que c’est la tendance dans cette région.
Nous nous déplaçons avec précaution afin de ne pas laisser de trace de notre passage.
Place aux photos !
Une fois dehors, nous débattons de l’éternelle problématique des conflits proprio spéléo auquel nos deux nouveaux amis n’échappent malheureusement pas, mais ce, pour d’autres cavités.
Maintenant, en route pour la fameuse mystérieuse ‘salle’ (La Salle) qui nous interpelle depuis pas mal de temps.
Dominique doit nous quitter et nous restons avec Gérard, je l’accompagne d’ailleurs dans son véhicule. Pour aller à la salle nous empruntons des petites routes, ou devrais-je plutôt dire sentiers empierrés, le tarmac étant relativement rare dans le coin.
Un moment, nous nous arrêtons et notre guide nous montre où se trouve approximativement l’entrée des « asperges », non loin de la ‘Salle’ d’ailleurs, mais celle-là sera pour une autre fois.
Et nous voilà arrivé à ‘La Salle’, c’est un hameau constitué de 2 ou 3 maisons perdues dans la montagne. L’une d’entre elle appartient au spéléo club de Bézier, cette maison ne doit pas avoir bien changé sur 100 ans mis à part qu’elle a à présent l’eau et l’électricité. Ce sera parfait pour passer la nuit, une pièce est dédicacée au couchage.
Nous retournons à la voiture et là horreur, le Navarra a une roue crevée ! Je ne vais pas rentrer dans les détails mais cela a pris un temps certain pour être dépanné dans cet endroit, certes merveilleusement beau, mais introuvable sur carte, inhabité et nécessitant un véhicule adapté pour s’y rendre.
Après le dépannage effectué, par un dépanneur furieux et après quelques apéros bien mérités, nous rendîmes dans le merveilleux village se nommant Ollargues, qui a quelques aspects médiévaux. On aurait pu aussi l’appeler la ville des chats tellement il y en avait !
Photos, petit verre en terrasse, puis de retour à ‘La Salle’, dans le noir, afin d’aller apprécier les raviolis cuisinés par Vanessa, qui nous a fait gouter sa méthode de préparation personnelle.
Michel
TPST : 5h.
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