Détail du compte rendu
| Date : |
9/1/2012 |
| Lieu : |
Hulsonniaux. |
| Activité : |
Galerie des Sources. |
Description :
Participants : Greg-Ben-Christophe-Léon-Nathan.
Ce samedi, direction Hulsonniaux pour une formation équipement pour Ben et un check-up de Christophe. La cavité s’ouvre en hauteur au bord de la Lesse, proche des Aiguilles de Chaleux.
La végétation a complètement envahie le chemin d’accès, et c’est au milieu des ronces et orties que nous arrivons à la grande montée à flan de falaise.
Après une montée toujours aussi torride, nous arrivons essoufflés devant l’entrée, Ben ouvre la porte, on décide que j’ouvre le chemin et que j’explique l’orientation dans la cavité. En effet, cette cavité est vraiment très complexe, elle s’ouvre sur 3 étages et chacun d’entre eux possède de grandes diaclases qui sont en interconnexions.
Après le passage étroit proche de l’entrée, nous nous dirigeons vers la salle d’éboulis, confluent donnant accès à plusieurs possibilités. Je décide de faire visiter l’historique réseau du CPL qui a fait parler beaucoup de cette grotte dans les années +/- 1993.
En effet, cette cavité juste un peu après avoir été découverte a été complètement vandalisée, suite à une guerre entre deux clubs qui revendiquaient cette découverte majeure pour la Belgique. Des immondes traces de peinture rouge, recouvrent le réseau du CPL, où l’on retrouve des gours, des boules de calcites, des cristaux énormes, des draperies, des stalagmites, des stalactites….. Bref un ensemble de concrétions absolument unique pour la Belgique. Quel dommage, quelle bêtise…. C’est incompréhensible….
Et ce n’est pas fini, la Salle du Cierge, où aujourd’hui une barre de béton de +/- 2m de haut, reste le seul vestige visuel de ce que pouvait être cette concrétion magnifique d’une blancheur extrême, car celle-ci n’est plus, elle a été sciée.
Passé ce réseau, nous continuons notre chemin, en allant vers le fond de cette grande salle où les vandales ne se sont pas rendus et retrouvons de belles concrétions. Ensuite, nous nous dirigeons vers l’entonnoir qui nous donne accès au réseau inférieur et j’en profite pour montrer la grande boucle.
Cette grande boucle, nous fait passer pas très loin du siphon où une longue vire et un puits sont à équiper, mais cela ne sera pas notre objectif. Notre tracé nous fait remonter une quinzaine de mètres en escalade et nous arrivons dans les grandes diaclases à la base du P6 qui donne accès au réseau du GAS.
Le réseau du GAS est sans contexte le plus beau réseau de toute la cavité aujourd’hui, en effet complètement fossile il est orné de magnifique concrétion sur une centaine de mètre pour une hauteur maximale de 80 centimètres.
Mais avant d’y aller, il faut équiper….hein Ben….et ce n’est pas chose facile pour ce petit carolo….
C’était un peu le but, faire équiper Ben dans un endroit qu’il ne connait pas et forcément qui n’est pas évident. Déjà l’escalade, vers le sommet du puits, lui prend une certaine énergie, un certain moral et notre ami Léon le cœur sur la main part l’épauler dans ce périple.
Je reste au bas du puits pendant que des discutions et considérations interminables s’engagent entre Ben et Léon. De temps en temps des noms d’oiseaux en tout genre arrivent à nos oreilles, je demande à Christophe qui s’impatiente, s’il connait ce genre de bestioles que l’on rencontre certainement en Terre du Milieu. L’œil du mal se réveille en moi, Sauron me pousse à astiquer Ben le Stressé….. Sacré Hobbit, ce Ben quand même.
Le temps a passé, un peu trop, on ne peut demander qu’à ce Hobbit de malheur, d’aller équiper jusqu’au bout de la vire, mais nous n’irons pas plus loin…..faute de temps. Pour ne pas avoir trop froid Chris et moi, on monte et on descend le P6. Ce n’est pas aujourd’hui que je pourrais faire découvrir le réseau du GAS à Chris, ce sera pour notre prochaine visite.
Une fois au bout de la vire, l’Hobbit râle encore plus, car il doit déséquiper….et Léon là-haut… Bravo pour le charisme et la patience. Une fois tout le monde en bas, nous voilà partis vers la sortie en empruntant les chemins pour boucler la grande boucle. Le passage mythique de la cacahuète, se passe très facilement dans le sens de la descente, notre ami Chris emporte le kit de cordes pour s’entrainer.
Christophe se débrouille bien, et il obtient son billet d’entrée pour la rivière du Chaland.
Ben a équipé et est passé au-dessus de ses craintes, objectif réalisé complètement, en plus de l’orientation sous terre. Belle journée qui s’est finalisée avec un petit apéro chez moi.
TPST : 6h.
Greg.
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