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Date : 10/30/2012
Lieu : Miers. Lot.
Activité : Magic Boy.

Description :

Participants : Thierry-Doris-Nicolas-Claudine.


Après les heures d'attente dans les Vitarelles de la veille et les agapes de certains, personne n'est en forme pour affronter le Saut de la Pucelle ce mardi. Mais quelques irréductibles veulent quand même remanger de la boue et des étroitures. Nous sommes finalement quatre à prendre le départ vers le Magic Boy, situé à 12 km du gîte.
J'ai déjà visité cette grotte deux jours plus tôt, et on l'a laissée équipée pour les suivants (dont une grosse partie montre un manque d'intérêt suite à notre compte rendu). Maintenant il faut y récupérer nos cordes. C'est donc Claudine, Doris, Nico et moi-même qui nous y collons.
Lorsqu'on arrive au parking, une petite surprise nous y attend. Trois voitures de spéléos s'y trouvent déjà. Nous qui croyions être les seuls autorisés ! On s'habille bien vite, mais c'est très désagréable car les combis sont poisseuses des Vitarelles.
Et hop, dans le trou ! Je passe premier, puisque je connais. Après les deux premiers ressauts équipés de barreaux, je montre l'exemple en fonçant tête baissée dans un étroit boyau légèrement boueux. Je ne fais pas quatre mètres que le diamètre de la galerie diminue et que la boue rouge est remplacée par quinze à vingt centimètres d'eau bien claire. Merde ! Je ne passe pas, là ! C'est sûrement pas par là. Impossible de me retourner, je suis obligé de ramper à reculons, centimètre par centimètre. Je suis déjà en nage. On cherche un peu, et on trouve facilement la suite. Quelques minutes plus tard, j'aperçois les lampes des spéléos français nous précédant. Ils sont cinq enfants encadrés par deux adultes. Ils comptaient utiliser nos cordes car on leur a dit que le Magic Boy est équipé pour la semaine. Quand on leur apprend qu'on vient déséquiper, ils déchantent un peu. Heureusement qu'ils ont prévu deux cordes de vingt mètres en sécurité. Ils nous laissent passer en tête et nous suivent de loin.
Nous arrivons bien vite à la rivière que nous descendons à bonne allure. A part quelques petits ressauts, la progression est très facile, et c'est déjà le siphon terminal. On remonte la rivière à la rencontre des Français pour décider de la suite de notre "coopération" involontaire. Nous les rattrapons dans la grand diaclase/méandre où nous avions laissé la dernière corde sans l'équiper. Ils l'ont utilisée pour assurer les jeunes. Mais eux aussi remontent et ont retiré le matériel. Ils nous laissent passer et nous assurent qu'on peut retirer nos cordes. Ils vont se débrouiller avec leurs deux cordes de vingt mètres en remontant aux échelons pour leur équipement.
On continue donc ! Cette fois, c'est moi qui ferme le convoi. Mon kit se remplit peu à peu ! Quand il est plein, j'attaque enfin les étroitures. Et là, plus personne pour compatir à ma douleur ! Mes trois acolytes ont cavalé vers la sortie, les ingrats !!! C'est qu'il est lourd et chiant, ce kit ! Enfin la lumière du jour, il fait plein soleil. Quel plaisir de se changer à la chaleur de ses ardents rayons. Tous les participants ont aimé cette sortie... et regrettent que les autres ne soient pas venus.

TPST : 4h

Thierry


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