Détail du compte rendu
| Date : |
2/16/2013 |
| Lieu : |
Arcey. Doubs. |
| Activité : |
Trou du Pic. |
Description :
Participants : Greg-Hughes-Léon-Toutoune-Michel-Stephane-Porcu-thierry-Doris-Pascal-Did H-Boulon-Tof.
Nous voici donc à nouveau en route pour une nouvelle aventure, cette fois, il s’agit d’un tronçon de rivière, appartenant au grand réseau de la Sapoie, accessible par un petit puits discret dans la forêt, non loin de la route.
C’est à nouveau Greg qui s’est démené pour obtenir l’autorisation et les guides locaux qui vont nous accompagner sous terre.
Nous nous retrouvons tous, c'est-à-dire 7 ou 8 véhicules, avec leurs occupants, stationnés le long d’une route enneigée, en train d’enfiler nos combi néoprène, plus ou moins sèche, dans la bonne humeur.
La tension monte d’un cran, lorsque nos hôtes proposent quelques gilets flotteurs, par sécurité ou curiosité, Stéphane et moi en utiliseront un.
Nous formons alors 2 groupes, et quittons la neige pour le sous-sol, par une écoutille à faire pâlir d’envie un sous-marinier.
La progression est classique et n’offre aucune difficulté, dans une galerie très joliment concrétionnée, entrecoupée de bassins et vasques d’eau.
Ce sera notre premier contact avec l’élément liquide.
Notre hôte connait bien cette zone, il nous en montre les beautés un peu cachées et nous permet ainsi de voir un petit habitant de cette rivière, aujourd’hui presque disparut chez nous : le niphargus.
Nous parcourrons environ 500 à 600 mètres de galerie pour rejoindre la rivière souterraine, qui est en fait l’amont du Font de Lougres et dont les eaux proviennent de la Baume de Gonvillars.
Nous l’avons constaté la veille, lors de notre incursion dans la Baume, le débit est très important, et même si l’eau ne parait pas aussi froide, la suite s’annonce sportive.
Comme annoncé, des embarcations, kayaks ou chambres à air, sont disponibles pour affronter cette rivière.
Choix difficile, les kayaks n’inspirant que deux aventuriers, Didier H. et moi-même.
Pour Didier H., son habileté à manœuvrer l’engin, en fera un excellent choix stratégique, ce qui ne fut pas mon cas, trahi par un centre de gravité instable, et quelques gestes maladroits, je me suis retourné par deux fois.
Merci Léon, pour le petit coup de pouce de rétablissement !
Je terminerai donc ce parcours, très aquatique, de façon plus traditionnelle, aidé par quelques cordes en place.
A notre retour à l’embarcadère, nous rencontrons l’équipe 2 qui va pouvoir ainsi profiter de notre expérience en matière de navigation sur ce parcours.
Quelques séance photos vont entrecouper notre retour vers la surface.
C’est trempé, mais pleinement satisfait de notre périple souterrain, que retrouvons la neige et nos véhicule pour une séance de déshabillage.
Une fois tout le monde dehors, les conversations vont bons trains entre spéléos belges et français.
Ensuite retour au gîte pour le repas du soir, précédé du traditionnel et incontournable apéro !
Michel (Toutoune)
TPST : 04h00.
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