Détail du compte rendu
| Date : |
4/4/2013 |
| Lieu : |
Rochegude. Gard. |
| Activité : |
Grotte de la Toussaint. |
Description :
Participants : Greg-Boulon-Doris-Porcu et Michel notre guide.
C’est vers 13h que nous rejoignons Michel qui a déjà conduit ce matin une première équipe pour la visite de cette magnifique cavité.
Quelques minutes après notre arrivée, on entend des « poufff---ohlàlàlàlà » que c’est beau, c’est dingue….
Je me presse à manger pour découvrir cela, et 30 minutes plus tard, on gravit la colline sur une trentaine de mètres par un petit sentier qui amène directement à un gros bloc cimenté sur lequel une plaque de tôle fermée par un cadenas obture l’entrée.
Un étroit puits de 3 mètres que nous franchirons en désescalade nous conduit à un laminoir. Quelques passages à négocier et Michel nous communique que s’en est fini des zones étroites.
Avant d’arriver au couloir des disques, nous empruntons une petite galerie chaotique et méandrique dans laquelle il faut souvent ramper et contourner quelques petits puits (mains courantes en place). Plus nous avançons, plus le concrétionnement s’intensifie. Michel me précise que ce n’est pas la peine de sortir tout l’attirail photo, car ici ce n’est pas le plus beau.
Des concrétions excentriques pleuvent de partout, il faut dire que pour nous, petits Belges c’est très rare et inhabituel de nous trouver face à un concrétionnement aussi beau.
Nous arrivons ensuite dans un large couloir surnommé tout simplement le : Couloir des Disques. Ce couloir, qui est en fait une salle haute contient un très grand nombre de disques de différentes couleurs et tailles. J’en profite d’une petite explication pour sortir mon appareil photo, car les disques présents dans cette galerie sont vraiment hallucinants.
Michel est un puits de science, géologue de formation, il nous explique les multiples modes de formation calcaire qui sont présents sous nos yeux.
On arrive ensuite dans la Grande Salle : vaste salle dont le centre est effondré. Tout son pourtour et son plafond sont fortement concrétionnés avec de très belles draperies. Un balisage limite le cheminement et assure une protection de ce milieu fragile. Nous descendons sous le plancher stalagmitique pour admirer un gour fragile, c’est vraiment superbe et surprenant. Cette salle regorge de milliers d’excentriques au plafond partant dans tout les sens. C’est incroyable.
Après avoir bien pris son temps, nous nous dirigeons vers le Couloir des Excentriques en passant derrière un gros bloc stalagmitique. C’est le must du spectacle, c’est extraordinaire, c’est dingue…
Nous sommes à quelques centimètres des excentriques translucides, blanches, défiant la pesanteur, remontant vers le haut, se dirigeant à l’horizontale. Nous découvrons une myriade d’excentriques qui tapissent tous les murs et les grandes concrétions. On ne sait plus où regarder tellement c’est riche et beau.
Michel nous montre quelques raretés dans ce couloir : l’Hippocampe – le Hérisson – l’Oursin….et j’en passe, il y en a tellement, j’aurais pu rester des heures et des heures à faire des photos juste sur cette dizaine de mètres….
J’ai effectué tellement de photos, que je me suis retrouvé seul, mais mon équipe n’est pas bien loin, juste après dans la Salle des Gours où comme vous pouvez l’imaginer, de magnifiques gours sont présents.
Nous traversons la Salle Basse pour aller à la trémie, qui sera la fin de notre visite, en effet plus loin la grotte continue mais sans grand intérêt, le concrétionnement s’appauvrit et nous allons nous salir et devoir repasser par toutes ces zones délicates.
Nous emprunterons un étroit couloir où des bulles de calcites éclatées jalonnent les parois. Phénomène chimique ou mécanique du à la pression de l’eau, aujourd’hui les scientifiques (Michel) n’ont pas encore l’explication réelle de ce phénomène.
Nous arrivons dans la Grande Salle où nous ferons une photo de notre petite équipe et empruntons le chemin du retour.
Je ne sais vous expliquer la beauté de cette cavité, je crois que les photos parlent d’elles-mêmes et qu’aucun mot ne peut remplacer ce que j’ai vu grâce à toi, Michel. Merci.
TPST : 4h.
Greg
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