Détail du compte rendu
| Date : |
5/5/2013 |
| Lieu : |
Marche-Les-Dames. |
| Activité : |
Via Ferrata. |
Description :
Participants :
Via : Greg-Léon-Ben-Jef-Martin-Porcu-Jean Louis-Pierre C-William-Scott-Joyce-Fabien-Michel-Olivier S-Océane-Joachim-6 pompiers.
Rando : Julie-Myriam-Françoise-Raph-Carmen-Jean luc-Femme de Pompier-Maurine.
« L’aventure commence à l’aurore... » J. Brel
Dimanche matin, le 05 mai de cette année... Marche-les-Dames... Il fait beau, les oiseaux chantent, les fleurs sentent bon le printemps, les enfants rient, les femmes sont belles, la Meuse coule tranquille...
Mais pour nous, les choses se présentent différemment : face au Centre d'Entraînement de Commandos, à l’ombre de la jungle, notre petit groupe s’équipe ou plutôt se fait équiper. Baudriers, longes en tout genre, casques et gants ; nous voilà parés d’un matériel de pointe, à rendre jaloux les militaires d’en face.
« Plus près de toi mon Dieu, plus près de toi... » Psaume 73:28
On vient juste de pénétrer dans l’enceinte du camp que notre groupe se sépare. Une grosse moitié fera la via ferrata ; l’autre, plus petite, s’en ira promener... Et oui, parce que là-bas, pendant que grimpent les hommes, marchent les dames... (Désolé les filles qui ont aussi grimpé mais avouez que le jeu de mot en valait la peine!)
Bien, après quelques consignes de sécurité, pas de trop quand même parce qu’autrement c’est moins drôle, nous voilà partis pour un premier contact avec la paroi : Une jolie montée, à la verticale, sur les échelons ancrés dans la roche, principalement. On prend de la hauteur et de l’assurance ; tout le monde semble avoir compris le principe de la double longe, personne encore n’est tombé... Dommage !
« Il suffit de passer le pont... » G. Brassens
On enchaîne directement avec avec une traversée plus ou moins horizontale, le long de la falaise. Ça devient, techniquement, un peu plus compliqué ; il y a moins de prises artificielles et plus de hauteur. Passage d’un pont de singe puis, un peu plus loin d’un autre formé par deux câbles métalliques assez tendus pour que même « ceux qui ont un gros sternum » puissent passer sans toucher le fond du ravin, à une quarantaine de mètres plus bas ! On se comprend...
« Sous le soleil exactement, pas à côté pas n’importe où... » S. Gainsbourg
Après avoir retrouvé nos belles qui sont montées au même point que nous (mais sans assurance) et après avoir retrouvé dans leurs sourires force et courage pour la suite, on se fait un demi-tour, retraversons le pont et patientons de longues et longues minutes, en bordure de falaise... La raison est la suivante : 2 par 2, nous descendons 65 mètres de rappel, sans assurance, sans les pieds et sans les mains ! (trois affirmations sont fausses dans cette dernière phrase ; à vous de deviner lesquelles).
Pas de bol, c’est le seul moment du parcours où nous avons dû attendre et c’est aussi à cet instant qu’un biesse nuage s’est installé juste au-dessus de nous. Mais croyez-moi, on s’en foutait parce que vraiment, le rappel était excitant et impressionnant !
« Pourtant que la montagne est belle... » J. Ferrat
Le temps de démonter et de ranger le matériel utilisé et de s’être bien hydraté, nous voilà repartis pour la deuxième partie du parcours. C’est un peu comme la première partie mais en plus impressionnants car techniquement, ça se complique, on se promène plutôt sur un surplomb et la sensation de hauteur se fait plus ressentir ; celle de la fatigue aussi. J’en profite pour vous dire à quel point la vue, tout au long de la via ferrata, est vraiment jolie. Quand on a pas la figure collé à la paroi, tout du moins.
« Un pas, une pierre, un chemin qui chemine, un reste de racine... » G. Moustaki
Nous terminons le parcours par une descente pédestre et casse-gueule dans la forêt et, chose étrange devons franchir un dernier obstacle : passer sous une clôture entourant le site. Et on est tous passés, même les « gros sternums »...
Un tout grand merci et bravo au club de spéléo de nous avoir encadré pour cette activité qui nous a, à tous, laissé de magnifiques souvenirs, tant au niveau sportif qu’humain.
oli
TPSV : 4h00
Barbecue : 3h00.
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