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Date : 5/22/2013
Lieu : Montbrun. Lot.
Activité : Igue de Toulze.

Description :

Participants : Greg-Léon-Porcu.


L'igue s'ouvre sur un puits de 10 mètres suivi d'un plan fortement incliné, et d'un autre puits de 20 mètres. En bas de ce puits, après un cône d'éboulis on arrive dans une salle. Suit alors une voûte basse pour rejoindre un méandre de 2 mètres de large et 5 à 6 mètres de haut. On suit ce méandre vers la droite, en délaissant sur la gauche une galerie de 1 m de large et de 1 à 2 mètres de haut qui arrive par une voûte basse sur l'eau. On descend alors un ressaut de 10 mètres, puis un ressaut de 15 mètres après avoir passé un puits étroit. A quelques mètres au-dessus de l'eau on progresse en opposition (paroi glissante) aidée par une main courante, pour atteindre le rivage. Pour la suite de la visite le canot est nécessaire. Après le lac, on descend un ressaut de 10 mètres pour arriver sur le siphon terminal.


Cette cavité est absolument splendide pour l’initiation et l’amélioration au niveau des techniques d’équipements. En effet plusieurs parcours distincts permettent de passer du simple au compliqué.
Porcu ayant une forte envie d’équiper s’y colle. Nous avons fait le choix de mettre nos néoprènes car l’objectif pour nous est d’aller au fond et donc de traverser les deux lacs, je dois vous avouer qu’il fait chaud….bizarre alors qu’il pleut tout le temps depuis le début du séjour.
Après plusieurs hésitations sur le cheminement au niveau de l’équipement, nous atteignons la très grande salle en éboulis qui nous conduit au Métro. Nous nous retrouvons dans une conduite forcée très grande et fossile (dimensions : 5 à 6 m de haut pour 2-3m de large). Et comme la veille à Foissac, une colonie de chauve-souris y séjournent au début du Métro. Quelques photos sont effectuées avec Léon pendant que notre ami équipe le puits suivant, un ressaut de 10m. Nous avançons dans un méandre qui nous amènera à un puits où l’équipement ressemble à une mission de patinage à glace, en effet les parois rendues lisses et boueuse vu le nombre de visite ne favorise pas un équipement aisé (puits de 8m).
Un problème de logistique sur le nombre de mousquetons ne nous permettra pas d’équiper l’intégralité de la vire longue de 20 mètres, mais Porcu s’en accommodera.

Une fois arrivé, nous sommes à l’embarcadère et là le spectacle est de toute beauté, un Lac bleu limpide bordé de concrétions massive où le reflet des concrétions se projette sur ces 8 mètres de fond est vraiment reposant.
Quel super choix d’avoir mis nos néoprènes car là nous nageons par plaisir, c’est super chouette, aller-retour, juste pour rire….j’aurais aimé rester plus longtemps…..
Mais ce n’est pas fini, au bout du Lac, un jacuzzi nous attend, encore plus fort, c’est le trop plein du Lac qui déborde et alimente ce jacuzzi, qui lui déborde et alimente, un second Lac. Par sécurité, nous installons une corde, mais ce n’est pas ultra nécessaire, car le puits est en fait une coulée stalagmitique qui accroche vraiment bien. Nous évitons l’eau sur la gauche car des marches pieds permettent un passage hors de l’eau.

Au fond de cette salle, un passage étroit nous amène encore à une autre salle où l’eau est de nouveau présente. Ce passage étroit se transforme en étroiture aquatique, quel bon choix d’avoir mis nos néoprènes, on ne le regrette pas… c’est clair.

Au milieu de cette salle un énorme massif stalagmitique y a pris place, je me dis quand on fait demi-tour, photo à gogos. Grave erreur….

Au bout de la salle, un passage en méandre assez étroit et complètement fossile nous interpelle, cela continue encore, Léon et moi on s’y engage, un couloir secondaire nous permet de nous cacher pour faire peur à notre ami qui est à la traine.
Quelques secondes plus tard, nous éprouvons beaucoup, beaucoup de mal à respirer, c’est intenable, vraiment intenable. Sans un mot, nous l’avons tous compris, car nous l’avons tous déjà vécu de nombreuses fois, le CO2 y est fortement présent. Nous ne pouvons plus continuer, mais nous étions arrivés à une étroiture argileuse qui semble être le terminus du réseau.
Nous ne l’avions senti jusque-là, mais là, on s’est pris une telle dose, qu’en repassant les deux salles, il met impossible de sortir mon appareil photo, impossible. On accélère et on se retrouve au Lac, où là cela semble aller mieux. Mais nous gardons encore des traces….jusqu’à la vire et le premier puits.

J’en garde personnellement un mauvais souvenir, car je suis déçu de ne pas avoir pu immortaliser notre passage dans ces belles salles juste avant le CO2. J’y retournerais c’est certain très vite car c’était vraiment super sympa cette cavité.

TPST : 6h

Greg



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