Détail du compte rendu
| Date : |
11/1/2013 |
| Lieu : |
Villefranche-de-Conflent. Pyrénées Orientales. |
| Activité : |
Grottes des Canalettes. |
Description :
Participants : Jean-Luc, Gilles, Michel, Sylvie, Pascale, Daniel, Greg, Eric et Léon.
Traversée Petite Canalette – Grande Canalette
Après notre première nuit dans la région de Prades, nos amis du Lot avaient organisé la visite des grottes Cova de Fullà-Canalettes.
Le rendez-vous avait lieu sur le parking des grottes qui sont en partie touristique.
La personne de contact, Jérôme arrive quelques minutes après nous, juste le temps de lire sur la fiche que les heures d'ouverture changent ce jour-même, c'est-à-dire 11h au lieu de 10h.
Pas de panique, Jérôme passe un coup de gsm et nous trouve une solution. Au lieu de passer par l'entrée principale, nous passerons par une entrée plus discrète, qui nous permettra de faire la traversée.
Nous remercions notre guide qui prend congé de nous pour partir avec un groupe de touristes faire un canyon d'eau chaude.
Après une petite marche d'approche, nous arrivons devant un volet métallique qui donne accès à la cavité. Celui-ci se trouve sous un noyer où chacun d'entre nous profite des fruits en abondance sur le sol.
Jean-Luc ayant une topo de la cavité et avec les conseils de Jérôme, nous entamons la visite. Cette visite est à la portée de tous. Aucun matériel n'est pas nécessaire et le parcours bien que gigantesque ne pose aucun problème. La température est très agréable (15°C).
Pendant la visite, nous aurons le plaisir de croiser la partie touristique ainsi que des touristes très surpris de notre présence. Grotte très concrétionnée et dont le réseau compte 26,5 km de développement.
Après concertation et vu la fatigue de certains, nous décidons de sortir par la grande entrée. Ce qui nous fait faire une traversée et qui évite surtout un ramping de 200 m dont certains n'avaient pas envie.
De retour sur le parking vers 17h, Jean-Luc propose de visiter un petit village médiéval se trouvant sur la route du retour magnifique, à voir (Villefranche-de-Conflent).
Arrivé au gîte, nous pensons déjà à la journée du lendemain et surtout notre Greg qui va enfin faire la grotte mythique qu'il attend depuis 20 ans « Le Réseau Lachambre ».
Un grand merci à nos amis du Lot pour leur accueil et le magnifique séjour.
Léon
TPST : 06h00.
31 octobre – 3 novembre 2013
Escapade dans les P.O
Juste histoire de célébrer l’amitié franco-belge ou belgico-française (pas grave si ce mot n’existe pas, tout le monde aura compris), nous nous retrouvons au gîte d’étape « el refujte », au pied du Canigou.
Les belges, Greg, Eric et Léon rentrent juste d’une expé dans le Vercors, avec plein d’aventures à nous raconter et les figeacois, Gilles, Sylvie, Michel, Pascale et Jean-Luc en ont déjà l’eau à la bouche.
En effet, Jean-Luc nous avait concocté un programme aux petits oignons : Canalettes, puis le réseau « Lachambre », classé au patrimoine de l’UNESCO et pour le dimanche, c’est fonction des envies.
Le décor est donc planté, les acteurs ont passé le casting, il ne reste plus qu’à écrire le scénario !
Arrivée au gîte jeudi soir, tout le monde s’installe dans une chambrée de 10 lits. C’est presque comme en refuge du CAF, le confort 4 étoiles en plus : couette sur chaque lit, liseuse individuelle, douches « à l’italienne », poêle d’agrément (j’y reviendrai plus tard) et une cuisine de pro avec tout le tatouin : piano, lave-vaisselle d’agrément et cerise sur le gâteau, nous sommes seuls, donc nous allons pouvoir prendre nos aises : étaler nos combis crados, faire sécher sous-combi, chaussettes et gants (chacun ayant prévu assez de slips pour le week-end, pas besoin d’étaler : ça, c’est de l’organisation !)
La première nuit se passe « boff »… Quatres ronfleurs que je ne nommerai pas mais qui se reconnaitront pourrissent la nuit des cinq autres qui se lèvent « la tête un peu dans le C.. » : les leçons sont vite tirées et le P.O.S changé : ronfleurs d’un côté, les autres de l’autre.
Chacun retrouve vite sa bonne humeur car ce qui nous attend aujourd’hui, ce sont les Canalettes, cavité extraordinaire par ses concrétions et son ampleur.
Sur le parking, mauvaise surprise : un panneau sur lequel est inscrit « ouverture à 11h »
Jean-Luc se tuyaute auprès d’un de ses collègues, Jérôme : Ouf !!! Il ne s’agit que de l’ouverture au public qui de fait, ne nous concerne pas.
Pour nous, l’entrée se fait en poussant la porte d’une maison, construite là, on ne sait pourquoi, peut-être la première entrée touristique, quoi qu’on voit mal Monsieur et Madame « Tout-Le-Monde » se balader à quatre pattes ou même à plat ventre !
Ce sont des volumes gigantesques qui nous attendent, ponctués de KO bien casse-pattes, le tout agrémenté par de superbes concrétions, dans un réseau labyrinthique (mais, nous sommes sauvés, Jean-Luc à la topo, que tout le monde ou presque a potassée !)
Nous crapahutons donc, les belges prennent la tête, il n’y en a pas assez pour nos yeux et assez vite, nous sommes trempés de sueur, combi ouvertes parce qu’il fait chaud et même très chaud, pour nous, figeacois habitués aux cavités fraiches (mais pas froides) de la Braunhie et donc trop vêtus ce jour- là. Ce qui frappe également c’est l’air très sec, nous sommes dans le fossile, mais quand-même… Pas habitués !!!
Toujours topo à la main et pas très sûr de l’endroit où nous sommes, nous apercevons une lumière orange qui nous fait penser à de l’acéto : y’a des potes devant, ce qui nous confirme que nous sommes sur le bon chemin, et puis de la musique, genre « musique d’église ». Ils ne vont tout de même pas nous faire le coup de la messe au fond d’une cavité !!!
C’est ainsi que nous nous retrouvons, toujours topo à la main… dans la partie touristique.
Jean-Luc demande des infos à une jeune femme qui parait sûre d’elle-même et qui doit donc être guide (en tout cas, c’est ce qu’en déduit Jean-Luc)…
Elle explose de rire, faut dire qu’il y avait de quoi, vu nos tronches dépitées et nos déguisements de spéléo. Elle nous répond que pour la sortie, il n’y a qu’à suivre les flèches et les escaliers ! Bien vu !!!
Aux alentours de 13h, nous sommes retournés dans la partie non aménagée pour ne pas faire trop « désordre », restauration et réhydratation : le calva et les bières sont restés au gîte. Tant pis, il faudra se contenter d’eau plate !
Pascale se fait une petite sieste, pendant que tout le monde reprend l’explo et se retrouve au « ramping » de sortie que nous avait indiqué Jérôme.
Retour à la cantine pour récupérer Pascale, toujours un peu fatiguée, on essaie de trouver une autre sortie (sympa les mecs) !
Mais voilà, il faut s’en garder un peu sous le pied pour le lendemain. Donc, la décision de sortir par la partie aménagée est prise. Ça, c’est de l’esprit d’équipe !!!
Et Greg, le photographe :
Parce que, les Canalettes ne sont qu’une mise en bouche, un apéritif destiné à nous mettre l’eau à la bouche : le réseau « Lachambre »
Un peu surréaliste, la sortie, nous côtoyons, casqués en combi et avec nos kits sur le dos des touristes, sandalettes aux pieds qui nous regardent un peu comme si nous étions des extra-terrestres. Nous marchons sur la pointe de nos bottes, histoire de ne pas trop salir le carrelage blanc immaculé !
Visite de Villefranche-de-Conflent, classique forteresse Vauban (il en a planté partout, le bougre !!!), histoire de faire un peu les touristes et de d’avaler une petite mousse.
Pascale de Figeac.
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