Détail du compte rendu
| Date : |
12/23/2013 |
| Lieu : |
Cabrerets. Lot. |
| Activité : |
Igue de l'Olivier. |
Description :
Participants : Greg-Jean Luc-Max.
L’Igue de L’Olivier est un accès artificiel à 750m de galeries fossiles du système de la Dragonnière.
Le puits d’entrée est ouvert en 1995, il fait 86 de profondeur, au fond une quarantaine de mètres de galeries sèches où de nombreuses concrétions sont présentes, donnent accès à la Salle Lucile.
On passe au-dessus de cette salle grâce à une vire équipée en fixe. Après la vire, les dimensions de la galerie se réduisent. On se retrouve dans un grand méandre très haut, où plusieurs départs ont été explorés sans succès.
On doit ensuite franchir une zone étroite, longue de 20 mètres, très peu sympathique : le Boyau du Vent. Quand je dis pas sympathique et bien cela semble très étroit et en fait cela ne l’est pas, mais les angles de ces 3 étroitures sont en baïonnettes….et là les grands comme moi ne rigolent pas !
Au-delà de ce passage, on se retrouve dans une galerie à quatre pates, où l’on doit trouver un passage au plafond, aussi peu engageant que les autres.
Jean-Luc connaissant la cavité, le groupe ne perd pas de temps, même si Max et moi, nous ne sommes pas friands de ce genre de passage, nous nous engageons sans trop d’hésitations.
Ensuite l’environnement est très différent, cela devient très grand et très beau, nous débouchons dans la Salle des Fous, haute d’au moins 30 à 40 mètres et très large. Cette salle est vraiment de toute beauté et joliment concrétionnée.
Un couloir en forme de méandre part sur la gauche, nous l’empruntons aussi bien en haut qu’en bas pour chercher un passage soit vers le haut ou le bas qui nous conduira au Métro terminal.
Franchement sur ce coup là ce n’est pas de bol, Max-Jean Luc et moi-même nous avons mis toute notre énergie pour trouver ce passage en repassant 3 fois par ce chemin long de plusieurs centaines de mètres.
Au départ juste après la Salle des fous, nous sommes dans du fossile et très vite nous arrivons sur des grandes laisses d’eau, remplie plus haut que la taille d’une botte.
La seule explication, c’est que le passage se trouve vers le bas et que celui-ci est noyé.
Jean-Luc étant le seul à avoir pris son matériel de progression, à la Salle des Fous, ira voir, une cheminée remontante où de jolies concrétions s’y trouvent, mais forcément ce n’est pas par là, la suite du réseau (d’après le topo).
C’est donc avec une certaine déception que nous reprenons le chemin du retour en affrontant, le Boyau du Vent : quel délice.
Une fois revenu vers la vire, nous décidons de montrer à Max le bas de la Salle Lucile, où quelques photos seront prises.
Belle sortie, mais décidément, je n’ai pas de chance avec cette cavité, pour que celle-ci me délivre enfin ses secrets.
Greg
TPST : 04h00.
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