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Date : 10/29/2014
Lieu : Mont.
Activité : Fondue au trou d'Haquin.

Description :

Participants : Greg-Morgane-Tof-Julien-Belinda-Anthony-Sophie-Oli-Gaëlle-Océane-Pierre-Raf-Jean Luc-Carmen.


Ce 29/10/2014, notre rendez-vous était prévu vers 18h00 sur le parking du trou d'Haquin…

Au programme, fondue dans la salle de minuit …

Cette sortie est pour moi un peu particulière, en effet c'est la 1e sortie sous terre avec le SCSC (en tant que membre) pour mon épouse Sophie et la 2e pour notre fille Gaëlle…
Quel plaisir d'avoir su réunir une famille de Pandas dans une aventure pareil 
Je n'oublie pas non plus, Belinda, également pour sa 1e sous terre comme nouveau membre…
Sur le parking il drache, nous avons tous observé sur la route que la Meuse était haute … avant de se changer, Greg et moi-même allons voir le niveau de l'eau à l'entrée… c'est OK mais on fortifie le barrage existant…
Retour aux voitures pour annoncer le GO… Préparation des kits " fondue " et c'est parti…
Comme d'habitude des spéléos confirmés seront placés à des points dangereux, lors du passage de certains d'entre nous… chacun à son rythme, tout le monde en profite, même Greg pour faire des photos…
Certains passeront par la boite aux lettres d'autres par le shunt…
Arrivé à la salle de minuit, petit apéro soft, chips poivre/sel (hein Nyko) et mise en route de la cuisson…
Lors de cette cuisson, Pierre propose de guider le reste du groupe vers le pont de calcite…
Ça y est, c'est prêt… tout ce petit monde se rue sur les poêlons chauds, pains et charcuteries …
Nous terminerons ce repas par des gâteaux qui sont apportés par Tof's à l'occasion de l'annif de Morgane.
Nous sommes, je pense, restés 1h30 pour ce bivouac (fallait bien qu'on attende Anthony)… Aller, on rempile car ça commence se refroidir pour certains…
L'esprit d'équipe est bien présent et bien nécessaire pour certains passages lors de la remontée…
Pierre déséquipe la vire, nous remontons vers les éboulis, une chouette ambiance se ressent…
Finalement c'est le dernier passage qui aura était le plus dur, celui de la porte à cause des araignées aux plafonds.
J'ai vu notre fille tout au long de la sortie avec le sourire aux lèvres (peux être un nouveau membre à l'horizon !!!) et mon épouse qui a géré grave, quel bonheur pour un "chef" de famille… Fier de vous les filles… <3

Super sortie club/famille

Bravo à tous

Oli PLAMONT (pour ceux qu'ils ne le savent pas encore) ;-)



Mercredi 29 octobre 2014, 18h, il fait noir, la pluie m’accompagne depuis plusieurs heures déjà et le GPS me guide vers le Trou d’Haquin, un des plus connus de la région que j’ai eu l’occasion d’ « essayer » en partie lors des JNS 2014.

Greg nous y a fixé RDV pour une sortie à la fois didactique mais aussi festive (c’est l’annif surprise de Morgane qui est rentrée d’Angleterre pour quelques jours seulement).


Pour moi c’est la première avec l’équipe, ça génère à la fois du stress, de la motivation et un ensemble d’émotions dissimulées derrière une longue journée de travail, assombri par cette météo et quasi invisible dans cette pénombre…


Au loin, je commence à distinguer quelques faisceaux lumineux, je m’approche et le parking m’apparait bien rempli.

Pourtant, c’est assez naturellement que je me dirige vers le « chef de file » ! Il est grand, sa voix est rauque mais posée, il occupe une place centrale.
Certains « spéléos » sont déjà prêts et m’aident à m’équiper sous les directives de Greg qui m’a prêté le matos.

D’autres finalisent notre paquetage qui se compose de réchauds, chips, vin, fromage et co… Plusieurs sacs sont nécessaires pour rassembler nos « vivres », il faut dire qu’on est une grosse dizaine à avoir répondu à l’appel ; des familles, des amis, des habitués, des novices, des jeunes et des un peu moins…

Bref, une jolie fourchette de terriens qui a pour but commun d’explorer les méandres de leur planète !

C’est sereine que je m’intègre à la team et d’un pas décidé que nous nous dirigeons vers l’entrée du trou. Je prends conscience que j’ai oublié la pluie et que mes émotions sont apaisées, sans doute grâce au climat convivial et bienveillant qui se dégage du groupe.

Je suis juste impatiente d’entrer et de me faufiler au grès des espaces plus ou moins étroits que la nature a créé au fils du temps…


Plusieurs « grandes salles » ponctuent notre rando sous-terraine, elles sont reliées par des artères qui n’ont plus de secrets pour certains membres du groupe, la « boîte aux lettres » est sans aucun doute la plus célèbre et la plus évocatrice !

Chacun avance à son rythme, les plus expérimentés ont une position stratégique et soutenante. Perso je suis paumée, même pas consciente qu’on est à plus de 40m sous terre, je me laisse guider, je suis, j’écoute et je m’émerveille.

Sous le charme du petit pont de calcite et autres phénomènes géologiques extraordinaires, je retiens aussi la nécessité de respecter et préserver ces joyaux de la nature.

C’est dans cet esprit qu’a été dressée notre sommaire, mais non pas moins sympathique, petite table d’hôtes avec pour menu une délicieuse fondue et pour dessert un cake d’annif accompagné d’une chansonnette…

J’avoue que pour une première sortie avec le club je suis plutôt gâtée !
Consciente de vivre un joli compromis entre expérience personnel, sensations, partages, rencontres et découvertes, je savoure chaque instant !

Depuis le récit de Greg sur l’histoire de la grotte jusqu’aux aventures de Morgane et Pierre, sans oublier le récent périple en Suisse de Ben et tant d’autres histoires…

Chacune a régalé mes oreilles et titillé mes envies, tout comme la fondue des chefs et l’Happy B. de Morgane. Aussi, c’est dans ce même esprit que j’ai pris plaisir à rédiger ces quelques lignes…

Merci à chacun de vous, et à Greg en particulier, de m’avoir permis de vivre cette belle aventure,

Bélinda



J’arrive au point de rendez-vous pour ma seconde sortie spéléo avec le club. Il fait nuit noire et la pluie n’arrange rien à ma visibilité. Malgré les conditions climatiques, je parviens à distinguer quelques véhicules garés à proximité d’un sentier. Je viens me placer sur ce parking improvisé.

Alors que je m’approche du groupe, je ne reconnais aucun visage parmi ceux faiblement éclairés par la lune. Seul des parapluies Royal Canin, flottants au-dessus de leur tête, se détache de la scène. L’idée que je puisse m’être trompé de club me traverse alors l’esprit. J’écarte cependant rapidement cette idée car quel genre de club canin aurait l’idée de se réunir au beau milieu de nulle part, en pleine nuit et sans chiens ? J’ai alors la confirmation d’être arrivé au bon endroit lorsque m’apparait le visage de Carmen au milieu de la petite troupe. Je l’avais en effet déjà rencontrée lors des JNS 2014, à l’occasion d’une activité de via ferrata. Plusieurs familles sont présentes aujourd’hui. Nous sommes réunis pour l’anniversaire de Morgane.

Il ne fallut pas longtemps à Greg et Oli pour nous rejoindre. Les deux spéléologues étaient partis en repérage dans la cavité afin de juger son accessibilité, celle-ci pouvant avoir été réduite par les intempéries. Tous deux rendent un avis positif sur la grotte. Nous commençons à nous équiper.

Alors que j’enfile ma combinaison encore sale de la précédente sortie, je scrute la route. Un visage manque. “Ton amie ne vient pas ?” me demande Greg. Je lui réponds que oui et qu’elle me l’a encore confirmé le jour même. La voilà justement qui arrive. Ce sera la première sortie spéléo avec le club pour Bélinda. Malgré la fatigue de la journée, elle est impatiente de descendre dans le Trou d’Haquin avec toute l’équipe. Greg a prévu tout le matériel nécessaire pour elle.

En parlant de matériel, les nombreux kits perso présents dans le coffre de Greg ne manquent pas de nous rappeler qu’aujourd’hui n’est pas une sortie comme les autres. A tour de rôle, nous remplissons les kits de fromage, de casseroles, de réchauds, de charcuterie, de pain, d’alcool, de softs, de chips, de couverts, de gobelets, d’assiettes et, avec discrétion, de cakes. Seules nos combinaisons nous rappellent que nous partons en spéléo.

Avec des allures de père Noël, kit sur le dos, nous nous rendons vers l’entrée de la cavité. La pluie n’a pas cessé. A l’entrée, Greg se lie d’amitié avec une salamandre qu’il nous présente aussitôt. Après s’être échangé nos numéros, nous avançons méthodiquement dans la grotte. Lors des passages difficiles, nous nous passons les nombreux kits. La synergie est bonne. Nous progressons jusqu’à la boite aux lettres en prenant quelques clichés au passage. L’entrée de la boite aux lettres se fait par le trou de cul du mouton (la spéléo est un monde étrange). Il me fallut faire quelques efforts d’imagination pour distinguer l’ovin mais une fois la masse rocheuse représentative de la toison molletonné du mouton repérée, il m’est apparu comme une évidence. Cette représentation parfaite de l’arrière-train de l’animal n’a fait qu’accroître mon excitation à l’idée d’entrer dans l’orifice du ruminant. Enfin, c’était jusqu’à qu’une personne se propose de flatuler à l’intérieur pour rendre l’expérience plus réaliste.

La boite aux lettres était un passage très intéressant à faire. J’ai beaucoup aimé. La suite de notre aventure nous amena vers une salle où je fus le seul à distinguer une concrétion à l’effigie de Ganesh, une divinité représentée avec une tête d’éléphant dans la religion hindou. Il faut croire que l’imagination de mes camarades se limite aux trous de cul.

Nous arrivons à la salle destinée à accueillir notre gloutonnerie : la salle de minuit. L’odeur nauséabonde se dégageant d’un coin de la salle nous indique cependant que cette dernière a du accueillir autre chose avant nous. Qu’à cela ne tienne, la salle est suffisamment grande que pour trouver un emplacement où cet incommodant parfum ne gênera personne. Là, nous vidons les kits et étalons breuvages et rations de nourritures saines pour un apéro bien mérité. Tout le monde récupère des forces, dans la joie et la bonne humeur, en respect des principes de la pyramide alimentaire.

Pendant que certains préparent la fondue, un petit groupe dont je fais partie part explorer un peu plus la grotte. Je découvre pour la première fois le pont de calcite et écoute attentivement les explications sur les événements ayant conduit à la formation d’une telle structure. Quel architecte cette nature ! La balade s’est poursuivie par la visite d’un autre lieu dont j’ai oublié le nom mais qui nous a permis de rencontrer un ver luisant.

De retour, une délicieuse fondue nous attendait. Le repas sous terre fut surréaliste. Les baguettes passaient de mains en mains. Les doigts étaient gras à force de manipuler la charcuterie. Les verres se vidaient plus vite qu’ils ne se remplissaient. Le fromage au fond des casseroles se réduisait comme peau de chagrin alors que les bedaines de chacun suivaient une croissance constante. L’appareil photo enchainait les captures afin d’immortaliser cet événement peu commode. Le nombre de photos fut cependant limité par une prise d’initiative à laquelle Greg ne s’attendait pas. En effet, étant donné le poids considérable d’équipement qu’il fallait transporter avec nous ce jour-là, Julie avait décidé de nous alléger en retirant la carte SD de l’appareil. Il fallait y penser ! C’est lorsque tout le monde fut repu que les cakes firent leur entrée en scène, en chanson, pour l’anniversaire de Morgane. Bon anniversaire ! Ceux qui allaient repartir par la boite aux lettres allaient devoir s’affranchir d’un timbre supplémentaire pour leur surpoids.

Le chemin du retour fut moins dynamique. Les spéléos étaient devenu aussi flasques que le fromage qu’ils venaient d’ingurgiter. Cela ne m’empêcha pas de tenter ma chance dans la boite aux lettres que j’ai pris beaucoup de plaisir à remonter. Plaisir que j’ai ressenti tout au long de l’expédition, au point que le chemin du retour me parut trop court. Nous sommes dehors. La pluie s’est arrêtée.

Nous vidons les sacs. Ce qui ne se trouve plus à l’intérieur a fini dans nos ventres. Certains plaignent ceux qui devront racler le fond des casseroles. D’autres décident de jeter les couverts à la poubelle afin de s’épargner une vaisselle laborieuse.

A quand la prochaine ?


Anthony D.

TPST : 05h00.

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