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Date : 1/10/2015
Lieu : Bruxelles.
Activité : Basilique de Koekelberg. Commission Formation.

Description :

Participants : greg-Van-Nyko-lili-Gi-Sam-Fred-Pierre-Albert-Jerome W-Serge-Porcu-Manu-Belinda-Anthony-Oli-Sophie-Gaëlle-Caro-Kérane.
Toute la commission formation.

Hier à la Basilique, encadrées par Greg pour son dernier jour de présidence, et par les candidats aux brevets, Lili et Kérane ont pu s'éclater en s'envoyant en l'air!!

Sécurité, techniques, patience, et bonne humeur au rendez-vous... auraient ils volé un concept SCSC au Redan?! ;-)

Pour mon retour, j'étais le plus heureux des spéléos, car le plus heureux des papas!!

Fini de rêver en voyant Fred et ses deux garçons... moi j'ai mieux, j'ai la Girl Power!!!!

Merci!

Le moment au bar n'a pas manqué hier soir, c'est bon de retrouver tout ça aussi!!


A bientôt!

Nyko

TP : 1 journée.





Il est 13h00 et l’espace dédié aux entrainements spéléo de la Basilique de Koekelberg est déjà bien animé. De nombreux spéléologues de tous niveaux se sont rassemblés aujourd’hui pour bénéficier d’une formation entièrement gratuite aux différentes techniques de corde. En effet, en ce jour particulier, de nombreux ateliers sont proposés par la commission formation et ce sont les futurs moniteurs de niveau 1 qui sont chargés de l’encadrement de ceux-ci, afin de compléter leur formation.

A notre arrivée à la Basilique, nous sommes répartis en différents groupes en fonction de notre niveau. Ayant déjà de bonnes bases en progression sur corde, je rejoins un groupe proposant des techniques un peu plus avancées afin de parfaire mes compétences. C’est Arnaud qui s’occupe d’encadrer notre petit groupe composé de Manu, Vanessa et moi-même. Le premier exercice qu’il nous propose est la technique du parapluie. Super ! Une technique que je souhaitais justement apprendre. Celle-ci nous permet de progresser verticalement sur une corde lâche, généralement suspendue à un plafond en ses deux extrémités, à l’aide de notre descendeur et de nos deux bloqueurs (ventral et de poing). C’est une configuration relativement fréquente sous terre. Arnaud commence d’abord par nous expliquer le principe au sol. Ensuite, après avoir vérifié notre équipement, il laisse monter Manu le premier et ne tarde pas à le rejoindre en haut, par le biais d’une autre corde, afin de vérifier les manipulations. Après Manu vient le tour de Vanessa puis le mien. Arrivé au niveau d’Arnaud, là où commence la progression sur la corde lâche, le futur moniteur prend bien le temps de m’expliquer les manipulations à faire. Il remarquera même mon descendeur mis à l’envers sur mon harnais. C’est ainsi que je réalise mon premier parapluie sans aucune difficulté. Nous répéterons plusieurs fois l’exercice afin de bien assimiler la technique.

La technique suivante qu’il nous propose d’apprendre est le passage de nœud à la monté et à la descente. Une autre technique que je ne connaissais pas. Celle-ci, il nous explique qu’elle permet lors d’une montée ou d’une descente sur corde de pouvoir passer au-dessus d’un nœud qui serait présent sur la corde. C’est une technique intéressante car il peut arriver lorsque l’on équipe une grotte que la corde employée pour descendre un puits soit trop courte, par exemple. A ce moment-là on peut l’allonger par une autre corde. L’opération engendre fatalement un nœud dans le système formé des deux cordes qu’il nous faut alors pouvoir passer en toute sécurité. Comme lors du précédent exercice, Arnaud nous accompagnes en hauteur afin de surveiller les manipulations que nous faisons, du début à la fin.

Après cela, Arnaud nous a appris comment faire face à une déviation lors d’une descente. Sous terre, il peut arriver en effet que la première portion de la corde sur laquelle on descend soit « dirigée » par une seconde corde. On s’aperçoit en descendant la corde qu’un nœud a été fait dans la seconde afin d’y placer un mousqueton dans lequel passe la première, pour par exemple forcer la corde de descente à avoir une évolution plus horizontale dans un premier temps. La corde de descente, après passage dans le mousqueton, retombe librement. Plusieurs raisons peuvent forcer un spéléo à équiper une grotte de cette manière et l’apprentissage de la technique permettant d’évoluer sur ce type d’équipement s’est révélé très intéressant.

Pour terminer la journée, plusieurs encadrants nous ont présenté plusieurs techniques de réchap. Les techniques de réchap permettent à un spéléologue de se passer d’une partie de son matériel. Il peut être amené à devoir utiliser ces techniques si par exemple, il devait prêter une partie de son équipement à un autre spéléologue ou s’il en perdait un ou plusieurs éléments. C’est ainsi que nous avons appris à remplacer un descendeur par un mousqueton, un bloqueur ventral par deux mousquetons et une poignée jumar par un prussik, grâce aux nœuds de corde qui leurs étaient associés. Pour moi qui envisage prochainement la traversée du Verneau, je voulais vraiment apprendre ces techniques car elles permettent de gagner en confiance et en autonomie, tout en faisant de nous un élément utile à l’expédition. En effet, sous terre, on n’est jamais à l’abri d’un accident et avoir été formé à ces techniques offre déjà la possibilité de pouvoir apporter des réponses à déjà pas mal de situations difficiles.

Je remercie la commission Formation ainsi que mon club pour cette journée au cours de laquelle je n’ai fait qu’apprendre et après laquelle j'ai pu partir avec, dans mes bagages, de nouvelles techniques qui me seront toutes plus utiles les unes que les autres lors de mes prochaines sorties sous terre.

Anthony.

TP : 1 journée


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