Détail du compte rendu
Date : |
3/9/2010 |
Lieu : |
Mont. |
Activité : |
Le Bernard. |
Description :
Rapport d’activité du mardi 09 mars 2010 Descente dans le réseau classique au Trou Bernard. Greg, Jean-François, Benoît et Eric du SCSC Jean-Pierre et Jacques du GSESM Le trou Bernard, ou plutôt ce sacré Bernard, est une cavité que j'apprécie beaucoup. Toujours le plus profond de Belgique, le Bernard offre à ces visiteurs plusieurs variantes avec ces trois réseaux, le Classique, le Number One et Number Two. L’étroitesse de certain des puits, dont les parois sont aussi lisses que les fesses de bébé, est idéal pour jongler avec les techniques astucieuses afin d’épouser le caractère vicieux des orifices imposés par la nature. Que l’on aime ou pas, le Bernard est un mythe incontournable dans notre monde spéléo en Belgique. C'est pourquoi je n'ai pas hésité une seule seconde lorsque Greg, chef avéré, m'a proposé d'y participer à cette sortie nocturne de son club. Les sorties en soirée c’est une de leur spécialité sans doute pour cela qu’ils ont choisi comme nom du Club « Spéléo Club Les Sans Ciel » Au crépuscule du mardi 09 mars, Greg vient me chercher une bonne demi-heure avant l’heure du rendez-vous afin équiper avec lui les puits du réseau classique. Le rendez-vous pour nos collègues était prévu à 19 heures à la prairie du Bernard A mon aise, sous l’œil attentif de Greg, j’équipe les puits avec les cordes qu’il avait minutieusement préparé la veille. Arrivé à la cave, nous étions étonné de n’avoir pas encore vu ou entendu nos compagnons. (Afin de ne pas s’épuiser trop dans les réserves musculaires et vu l’heure tardive Greg avait prévu de s’arrêter à la cave.) Après une demi-heure de papotage, afin de tuer le temps, nous décidons de commencer notre remontée. Arrivé au sommet du grand puits Greg me signale la présence d’une chauve-souris et ensuite l’arrivée de tous nos convives qui avaient pris un peu de retard suite à une arrivée tardive d’un des leurs. Jean-François, toujours en grande forme, est le premier à nous rejoindre, suivi de Benoît, Eric et Jean-Pierre, éclairé d’une carbure, ferme la marche. Après l’accolade d’amitié et quelques mots sur les prouesses techniques lors de la descente, la progression continua sans encombre. Arrivé au pied des Chicanes, bête noir pour certain lors de la remontée, Greg et moi nous attendons le reste de la troupe . A leur arrivée, je propose à Jean-François, sportif sans faille qui a eu la tache de déséquiper ces superbes puits, de continuer à déséquiper le restant des puits. Pour la remontée des Chicanes il n’y a pas eu de gros soucis proprement dit juste quelques sifflements aigus venant de la cage thoraxique de certain de nos compagnons. Ce qui est normal vu les contraintes au passage de la Motte de Beurre ainsi qu’aux passages exigeants du sommet des chicanes. (Qui chicane bien passe bien ! Je revendique ce proverbe) Cette descente sportive en inter-club a était très agréable avec comme mot clef , amitié, esprit d’équipe, et convivialité à tout point de vue. Bravissimo à Benoît pour sa première prestation dans le Bernard, aussi pour Eric qui fait un retour spéléologique en souplesse après quelques années d’absence. Et surtout un grand coup de chapeau à Jean-Pierre, qui nous a encore étonné en prouvant que l’âge de la retraite spéléologique va bien au-delà de la tranche des plus de 3 X 20 même après 10 ans d’absentéisme. Preuve que le courage n’a pas d’âge! Jacques TPTS : 4h Voir la galerie
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