Détail du compte rendu
Date : |
3/6/2016 |
Lieu : |
Bomal |
Activité : |
Descente de l'Ourthe. |
Description :
Participants : Sam-Van-Alix.
La descente de l'Ourthe, une activité dont j'ai entendu parlé il y a quasiment un an maintenant. « C'est une activité super géniale ! On s'éclate à fond ! C'est trop cool !... » Enfin... bref, c'est avec beaucoup d'enthousiasme que j'approche du jour fatidique.
Dans la semaine, retour de notre Président : le verdict on est 3 à vouloir faire la descente (Vanessa, Alix et moi). => « Prends contact avec Vanessa et Alix pour l'organisation » Ni une ni deux, j'envoie un mail en suivant pour mettre au point notre expédition (vous comprendrez pourquoi ;-) ) : lieu et heure du rendez-vous, matériel à prendre, bouffe à préparer, … Tout y était.
Premier retour : Vanessa : « J'ai peur d'avoir froid, je n'ai que ma combinaison néoprène de spéléo. De plus, vous n'auriez pas du matériel (palmes) pour moi, je n'en ai pas ». Premier hic... Je réponds poliment et au fur-et-à-mesure de la discussion, elle m'indique qu'elle a un shorty super fin => je lui dis de la prendre, mais que pour les palmes, je n'ai rien pour elle... tant pis, on n'y va pas pour faire un temps (lol)
Deuxième retour : Alix : « je prends ma voiture, comme ça si vous trainez lors de la descente – si on est séparé- je pourrai me changer plus rapidement » C'est bête de mettre 2 voitures sur la route, mais soit, il prendra sa voiture.
6h00, le matin de l'expédition, le réveil sonne : « Mais pourquoi j'ai dis que j'irai faire cette descente !!! ». Bon, pas le choix, je sors du lit et me douche, je bois un café (ou deux), un verre de jus d'orange, quelques gâteaux, prépare mes affaires. J'ai dit que je serai vers 7h30 chez Vanessa, pas de bol, il est déjà 7h15 et j'ai environ 30 min de route... Va falloir que je fonce un peu.
Dans la voiture, j'envoie une SMS à Vanessa pour la prévenir que je serai chez elle d'ici 20/25 min (je vais foncer un peu pour récupérer un peu de temps). Pas de réponse. Pas grave, je n'en attendais pas particulièrement. 20 min plus tard, je suis au point de rendez-vous, chez Vanessa. J'envoie un second SMS pour dire que je suis arrivé et qu'elle peut venir quand elle est prête. Pas de réponse...
Je commence un peu à m'inquiéter, mais pas plus que ça. 5 min, 10 min passent, pas de réponse au SMS, pas de Vanessa non plus. Je décide de lui téléphoner. Personne ne décroche. Je laisse un message. J'attends encore 5/10 min puis la rappelle. Toujours pas de réponse. J'attends encore 5 min (il est maintenant presque 8h00, soit ½ heure plus tard que l'heure de rendez-vous) et retéléphone... Toujours pas de réponse.
A peine ai-je eu le temps de raccrocher que j'ai un appel. C'est Vanessa !!! Une voix toute douce parle : « Samuel, j'ai eu un problème, j'ai eu un cours de rock hier soir et je me suis couché à 1h30 ce matin. J'ai pas entendu mon réveil, c'est ton coup de fil qui m'a révéillée. Pas de soucis, je t'attends Je n'en ai pas pour longtemps, mes affaires sont prêtes. J'arrive. (J'apprendrai un peu plus tard dans la journée qu'en fait les affaires n'étaient pas du tout prête...) Ok » 5 min, 10 min, 15 min d'attente... Si ça continue, on va partir à l'heure de rendez-vous à Hamoir... A peine la réflexion faite, Vanessa frappe au carreau pour que je lui ouvre la voiture. On embraque toutes ses affaires et en voiture Simone, on démarre.
On fait pas 10 mètres, coup de fil : C'est Alix. « Salut Sam, je suis déjà arrivé à Bomal. C'est où le départ ? T'es déjà à Bomal ? Il est à peine 8h30 !! Ouais, je sais, j'ai regardé hier le parcours sur Maps, et il était indiqué 1h15/1h30 de trajet. Là, je l'ai fait en une 30aine de min. Ah ouais, quand même, t'as pas trainé !!! Bon, le point de rendez-vous, comme indiqué hier, est au gymnase à Hamoir. Ok, je rentre ça dans le GPS et j'arrive. Te presse pas, on décolle tout juste de chez Vanessa. On arrive d'ici 1h/1h15. Ok, à toute. » J'arrive enfin a atteindre la N25, re coup de fil d'Alix. « Sam, je crois que j'ai un problème, le GPS me dis que Hamoir est à 73 km... Bah, t'es où ? A Bomal ! Y'a combien de kilomètres entre Bomal et Hamoir ? Ben, vu que la descente fait environ 9 km, je dirai au max 10 km. Ah ouais... Mais t'es où exactement ? A Bomal, entre Nivelle et Namur... Mais c'est pas du tout là ! C'est plus du côté de Liège. Avec la distance que tu m'as indiqué par rapport à Hamoir, je pense que tu es sur la bonne destination. On se retrouve là-bas ! Ok, à toute. »
La suite de la route se déroule sans encombres (j'espère que le reste de la journée va se passer comme ça...).
On arrive au lieu de rendez-vous, le Gymnase de Hamoir à 9h30 (on n'a qu'une ½ heure de retard par rapport à l'horaire prévu!). On prend le pas d'aller voir au gymnase pour avoir les premiers renseignements et s'inscrire. Personne dans les alentours... On trouve une personne
« Bonjour, on vient pour s'inscrire pour la descente de l'Ourthe. Ils ne font plus rien ici. Ils ont installé un chapiteau un peu plus loin. Sortez du parking, allez à droite et vous arriverez dessus. Ok, merci. »
On repart et on va dans la direction indiquée. On arrive (enfin) au chapiteau en question. Des voitures sont garées tout autour et des personnes déchargent des bancs... On demande à un personne l'heure pour les inscriptions. Elle nous répond que les inscriptions démarrent à 10h30... On retourne à la voiture, pour garder un peu de chaleur... Ca va être difficile de rentrer dans l'eau... Quand on arrive à la voiture, Alix arrive aussi.
On discute jusque 10h30, et on va s'incscrire.
Arrivé à la tente, on commence à discuter de la descente... Et la, le drame commence : « Par hasard, vous n'auriez pas des palmes ? J'en ai mais je crois qu'elles sont trop petites. Je fais du 41 et les palmes, c'est du 39... » Première réaction de nos interlocuteurs : Stupéfaction. Deuxième réaction : yeux exorbités. Puis, arrive un timide et limite ironique « non, nous n'avons pas de matériel à prêter ». Vanessa fera la descente sans palme. « Et l'eau, elle est à combien ? Environ 4/5°C. Et avec une néoprène de 5 mm, ca va le faire ? »
Deuxième perte de nos interlocuteurs... Je crois qu'ils vont nous empêcher de faire la descente... « L'idéal est d'avoir au minimum une combi de 7,5 mm. A 5 mm, il faudra bien bouger dans l'eau !! »
Mon enthousiasme vient d'en prendre un grand coup... Je n'ai pas peur pour moi, mais plus pour Alix et surtout pour Vanessa. « Et le départ, il est à quelle heure ? il est vers 13h15. Vous prenez le train à 12h30 à la gare un peu plus loin et ce jusque Bomal. Le départ sera donné depuis là-bas »
On retourne à la voiture, entre rire et « pleurs », va pas falloir traîner dans la descente. ¾ d'heure avant le départ, on se change puis on va en direction de la gare.Là, on regarde les différents concurrents... Et c'est encore un choc : ils ont tous au moins 10 mm de néoprène sur le dos pour certains, et d'autres ont carrément une combi étanche avec la polar en-dessous... On va se les cailler... Je finis par me dire qu'il ne faut pas y penser, et que j'aviserai au moment voulu. Petit point de détail pas encore mentionné : les autres concurrents nous observent aussi et vu leur tête est la façon dont ils parlent, je crois qu'ils allucinent de nous voir en néoprène de 5 mm avec des gants et des chausson de 3 mm...
Le temps d'attente à la gare semble un peu long (on commence à avoir froid aux pieds). Le train arrive. On entre et tous les passagers nous observent et se marrent de nous voir tous en tenue de plongeur. T'en fait pas, tu connais personne... lol. La chaleur du train nous fait du bien mais est de courte durée puisque l'on est déjà arrivé. On suit le flot d'hommes et de femme grenouille pour trouver l'aire de départ.
On se positionne prêt de l'Ourthe, le premier départ étant pour les compétiteurs. Vers 13h15, le premier départ est lancé, quelques nageurs s'engouffrent dans l'eau et disparaissent. On se place sur la berge et on se prépare, avec l'appréhension de mettre les pieds dans l'eau à cause du froid.
Notre départ est donné. Vanessa se met à l'eau et commence à se faire entrainer par le courant. On lui dit de nous attendre, mais elle ne peut pas résister à la pression exercée par l'eau. Du coup, ni une ni deux, Alix et moi on se jette à l'eau pour récupérer Vanessa.
Première sensation : l'eau n'est pas si froide que ça... Enfin c'est avant qu'elle ne commence à s'infiltrer. L'eau entrant assez progressivement, la sensation de froid n'est pas si intense.
On descent sur environ 500 m avant de se dire que 5 mm, c'est pas si mal que ça et que l'on en ressent pas trop le froid de l'eau. La descente (en mode loutre) se fait en partie au fil de l'eau, en partie en accélérant un peu (Alix a tiré Vanessa sur un peu plus de la moitié de la descente) puis, pour réchauffer les extrémités, un peu de nage à contre courant. On discute avec certains concurrents, on boit de temps à autre une petite tasse et/ou on se fracasse le cul sur les rochers (le fond n'est pas toujours profond... et ça fait mal).
De temps à autre, je regarde un peu le paysage ou on fait signe aux différents spectateurs (qui sont assez nombreux, malgré le froid et le temps pas très engageant).
Au bout d'1h15/1h30, on arrive (enfin) et on sort de l'eau... pour aller prendre un bon vin chaud qui nous a fait le plus grand bien (retour de toutes les extrémités perdues...). Après 1 voire 2 verres pour certains, on se dirige vers les voitures pour se changer et ensuite aller manger une miette au chapiteau où il y a des pains saucisses. Repus et désaltérés, nous reprenons le chemin du retour, avec quelques flocons qui virevoltent sur la route.
En définitve, super journée, pleine de rebondissements et d'émotions. Une descente super sympa à faire, et qui je pense est encore plus fun quand on est un plus grand nombre. Réellement (et je ne fais pas mon Greg - lol), un activité à (re)faire l'année prochaine, même s'il fait aussi froid que cette année. Mais surtout, prévoir des éléments néoprène de minium 5 mm (3 mm pour les mains et les pieds, s'est vraiment trop juste...).
Sam
TPE : 01h30 Voir la galerie
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